Cette cascade est plutôt impressionnante. Loin des chutes du Niagara, c'est plutôt sa taille qui retient l'attention, et non son débit. Ce sont les eaux du lac de glace qui se déversent sur cette surface saillante et rocailleuse. Lors de l'hiver, la cascade n'est qu'une plaque irrégulière, verglacée, impraticable, sans la moindre trace d'eau liquide. Mais lors du dégel, au printemps, le flux reprends son activité et tombe à des milliers de mètres plus bas. Car oui, la cascade tombe sur tout le long de la montagne, dans un espace d'une cinquantaine de mètre de largueur, une sorte de canal vertical creusée par la magie du sage Deanha. A l'intérieur de la montagne, on peut observer l'eau tomber depuis des alcôves disposées sur à peu près toute la hauteur du pic, à travers de la glace polie et parfaitement transparente. C'est aussi cette cascade qui remplit les réserves d'eaux de la ville montagneuse, en s'accumulant dans des réservoirs vidés un peu tous les jours. Pas de panique, si les réservoirs sont pleins, ils se ferment. Lors de l'hiver, on puise dans ces nappes, parfaitement capables d'abreuver toute une population pendant un long hiver gelé.

Accessible depuis ce lieu :
=> Alcôves de glace
=> Haut de la cascade