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Contexte.

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MessageSujet: Contexte. Contexte. EmptySam 23 Juil - 15:33

Livre de Samaniel, souverain en l'an 302, prélude.

« Sur une terre où la nature dominait, nommée Har'chant, resplendissante d'une vie nouvelle et florissante, on vit naître deux hommes et une femme. Trois humains au destin pur, irradiés d'une magie jusqu'alors inconnue...
Argantel, l'Artiste,
Fendir, le Vifier,
Et enfin Deanha, la Magicienne aux cristaux.
Ils furent les premiers possesseurs de la magie. Argantel se vit baigné dans l'Art, magie de l'esprit, Fendir reçu le Vif, qui le lia aux bêtes, et Deanha disposa de la magie des cristaux, qui lui permettait de contrôler les éléments.
Tous trois se séparèrent et créèrent de grandes villes. Argantel partit vers le nord, non loin des rivages de l'océan Pren, sur les falaises écarlates. Il rencontra un peuple qui, frappé par sa sagesse, l'érigea souverain. En harmonie, ils édifièrent une forteresse qu'ils nommèrent Dyonne, la plus grande qui eut jamais vu le jour. Argantel eut de nombreux disciples auxquels il apprit son savoir. La ville s'agrandit, et devint un bourg immense, où s'entassaient tous les artistes du Royaume. Argantel était un souverain clément et sage, qui savait pourtant punir les fautes de ses habitants. La prospérité de la cité était réputée jusqu'aux confins d'Har'chant. Pourtant on raconte que de mystérieux assassins et voyous s'étaient déjà installés dans les fins fonds de la ville...
Dans un même temps, Fendir, lui, franchit les barrières de la grande forêt de Clémissandre, s'enfonçant ainsi dans les terres. Son ambition première n'était pas de construire une cité, mais il finit lui aussi par ériger une immense ville. Elle devint le plus grand centre de commerce du royaume. Balden. Le peuple vint s'y installer, les nobles sur les hauteurs, et les pauvres terrés dans les quartiers sales, en contrebas. Leur souverain organisa des audiences pour repérer chez de jeunes gens la présence du vif. Et il décela bientôt de grands dons...
Tous les jours, il forgea la magie de ses disciples à un point qu'elle ne put être contrôlée. Fendir, dans son désir de voir ses apprentis triompher de puissance, n'avait pas pensé au risque qu'il faisait encourir à ces enfants. L'animal et l'humain, dans l'harmonie la plus complète, ne souhaitaient plus vivre dans deux corps séparés. Lorsque les parents retrouvèrent les dépouilles inanimées de leurs très chers enfants, aux côtés de cet animal dont les yeux brillaient d'une lueur trop humaine pour être leur, ils furent horrifiés. Leur courroux fut innommable. Ils accusèrent Fendir de crime, d'avoir, par la magie, envoutés leurs enfants. L'usage vif fut proclamé interdit. Fendir fut banni, et il se recula dans des terres lointaines de l'autre côté de la mer, où il construisit cités et châteaux, mais jamais plus il n'apprit le vif à autrui.
La dernière, Deanha, s'orienta vers les contrées les plus froides. À flanc de montagne, elle construisit une cité digne des dieux. Izalia. Elle fit appel à son pouvoir pour l'édifier, invoquant les puissances de la nature aux travers de ses cristaux. Elle était érigée dans la plus claire et brillante des glaces. Chaque parcelle du palais étincelait d'un éclat irisé fantastique. Elle était la plus belle merveille d'Har'chant. Chaque rayon du soleil venait la faire irradier de lumière, dans son cocon neigeux. Fortifiée par de fins mur de pierre blanche, elle était indestructible. Deanha était fière de son exploit, et ce monument attira bien des gens... En quelque jour, Izalia fut assaillie. Leur souveraine para son palais de joyaux, étalant sa fortune inestimable. Tout le monde adulait cette femme à la beauté incroyable, et la ville se trouva devenir l'un des plus grandes citées d'Har'chant. »

Drun ferma l'ouvrage d'un coup si sec que la poussière qui s'y était logée depuis des années vola dans un nuage acre. L'empereur jeta le livre à travers la pièce d'un geste si négligé que l'on aurait pu penser qu'il n'avait aucune valeur. Il détestait cette histoire de magie. Il détestait tous ceux qui s'évertuaient à la croire vraie, ceux qui la racontaient le soir autour d'un feu de cheminée. Les enfants qui imaginaient être ces grands souverains. Oui. Drun détestait la magie. Et en tant qu'Empereur d'Har'chant, il comptait bien l'abolir. C'est d'ailleurs de cette façon que commence réellement notre histoire.
Les trois souverains étaient morts il y avait déjà des années et des années, en des temps que l'on considérait comme immémoriaux. De nombreux souverains prirent leur place au fil des années, et la vie continua son cours normal. Tout bascula à la naissance d'un homme. Lorsque ses parents, le duc et la duchesse de Fereister, se penchèrent sur le berceau et, en voyant leur adorable fils, Drun, ils furent loin de s'imaginer qu'ils avaient engendré le mal. Pourtant, dès son plus jeune âge, leur fils fut différent. Souvent seul, il était froid. Ses professeurs affirmèrent à leur parents que le jeune homme n'était pas doté d'un seul brin magique. Pas même le vif, magie encore controversée à l'époque. La nouvelle fut accueillie sans grande surprise de la part des géniteurs. Dans la famille, il n'y avait pas beaucoup de magiciens. Drun, cependant, fut terriblement déçu de lui même. Il s'acharna à maitriser l'Art, sans pour autant réussir, et il en fut transformé. Le jeune homme qu'il était devenu se mit à haïr toute personne qui possédait cette magie, ce don qu'on ne lui avait pas offert. Car si il ne pouvait pas s'en servir, personne ne devrait le pouvoir. Son esprit déclina. Il devint maléfique. Profondément mauvais, cependant on ne s'en rendit pas compte. Car le garçon avait changé, il affichait maintenant sourires et attentions pour ses amis, comtes, duchesses, et barons. Le temps passa, et dans l'esprit de Drun se montait un plan retors. Il conquit la noblesse grâce à ses discours passionnés, et persuada le peuple que leur souverain était mauvais. Ce dernier fut bientôt renversé, et Drun prit sa place, non sans les encouragements de toute la citée qui ne s'imaginait pas l'erreur qu'ils avaient commise. Il créa un ordre secret, une guilde d'Alchimiste qui était entièrement dévouée à ses idées d'abolition de magie. Il renversa toutes les puissances qui pouvaient s'opposer à la sienne, empoisonna, tua sans vergogne, et se déclara empereur. Son règne commençait. Le déclin d'Har'chant aussi. Les impôts et les taxes montèrent, l'empereur appauvri son peuple pour qu'il devienne dépendant de lui. Et, un à un, les décrets tombèrent.

Décret n°6 « Tout homme prit à exercer une pratique occulte se verra considéré comme un hors la loi et pourra être puni de mort. »

Décret n°18« Les métiers ayant recours à la magie seront supprimés. »

Décret n°29« Il est interdit d'enseigner la magie. »

Décret n°31« Tout symbole de révolte sera aboli. »

Ces lois ne furent bien sûr pas accueillies dans la joie et la quiétude. Le peuple se souleva contre ce qu'ils jugèrent comme révoltant. La magie avait eut une place immense dans leur vie, dans leur quotidien. Personne n'avait le droit de la leur retirer. C'est ce que le peuple vint scander devant les marches du palais, inlassablement, pendant des jours, jusqu'à ce que le premier homme fut abattu. Tous pensèrent qu'il s'agissait simplement d'un exemple, et ils continuèrent. L'empereur fit une dernière annonce. Il promettait des richesses à ceux qui le suivraient. Une vie meilleure, plus simple, écartée des dangers magiques. Une vie protégée derrière la normalité, éloignée de tous ces fous aux lubies magiques... Beaucoup se rangèrent de son côté, finalement séduits par cette nouvelle perspective d'avenir. Ceux qui restèrent furent capturés puis pendus. Les survivants tentèrent tant bien que mal de monter un groupe de révolte, mais la garde sévissait partout. Les capteurs magiques à chaque coin de rue ne rendaient pas la tâche facile. La vie reprit son cours. Sans plus de richesse, sans sécurité supplémentaire. L'empereur était satisfait, tandis que, dans le secret, on tuait tous ceux qui se révoltaient.
Seulement, bien qu'il l'affirmait ardemment, Drun n'avait pas les yeux partout. Dans un village insignifiant se réunissait, en secret, et depuis plusieurs mois, un groupe de personne anodines. On pouvait y croiser chaque rang social, de la duchesse à la catin, jusqu'au au fermier. Tous avaient un but précis et commun. Renverser l'empereur et obtenir le retour de cette magie qu'ils chérissaient tant. Ils abandonnèrent leur vie d'avant, leurs titres, leurs terres. Et, dans un endroit protégé par la magie, coincé entre deux montagnes, caché sous les ramures d'arbres centenaires, s'éleva Tatne. La ville de la révolution. La nouvelle arriva jusqu'aux oreilles de l'empereur, qui se mit en quête de la cité secrète. Il tortura, tua, captura ceux qui étaient susceptibles de savoir où elle se trouvait. Mais elle restait mystérieusement introuvable... Nargué par ceux qui s'étaient nommé la compagnie Harchantienne, Drun rentra dans une colère folle.
C'est en cette époque que nous nous trouvons. La plus sombre et dure qu'Har'chant n'aie jamais connu... La cruauté règne à présent de front avec son prédécesseur, Drun de Fereister. C'est à présent à votre tour d'écrire la suite de notre histoire. Serez vous acteur de la révolution ou symbole du vice ? Faites votre choix.
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